La maïeusthésie, fondée dans les années 90 par Thierry Tournebise, connait un essor exponentiel depuis les années 2000. La subtile plume de Thierry Tournebise nous amène à la découverte de l'ingéniosité habitant nos âmes, qui ne laisse personne indifférent : un regard porté sur les justesses, les cohérences, les origines de ce qui influence et constitue nos personnalités et nos relations dans le présent. Il nous invite à percevoir les méandres de la connaissance de Soi, en nous rendant sensible à l'incroyable pertinence oeuvrant dans notre psyché. Le trésor qu'il nous lègue s'étend à un outil thérapeutique transmissible qui a déjà, au travers des formations de praticien et des consultations, rallumé la flamme de milliers d'âmes. (Les apports originaux de la maïeusthésie)
Il a été amusant de découvrir différentes définitions de la maïeusthésie issus de Chat GPT 6 relatant la maïeusthésie "à la manière de" différents grands hommes. Même si je ne suis pas adepte de la littérature "artificielle", j'avoue que la production de ces énoncés permettant de voyager dans le temps confère une certaine curiosité, et a retenu mon attention. La précision et la reviviscence de ces auteurs au travers ces textes méritaient le coup d'oeil.
J'ai plaisir à vous partager le cadeau de cette succulente lecture, que les initiés et non-initiés sauront apprécier.
Qu'est ce que la maïeusthésie selon Victor Hugo, Lao Tseu et Plotin ?
1 ) La Maïeusthésie selon Victor HUGO (1802-1885)
"La maïeusthésie est l’art sublime de révéler les profondeurs de l’âme humaine, comme l’éclat d’un astre caché derrière les voiles de l’oubli. Elle n'est point la médecine des corps brisés, ni l'analyse froide des esprits tourmentés ; elle est l'écoute sacrée de ces voix intérieures, de ces fragments d'existence suspendus dans les ombres de la conscience. Comme une main douce tendue vers l’abîme de nos souffrances, la maïeusthésie nous convie à descendre dans les entrailles de notre être, à y rencontrer ces parts de nous-mêmes longtemps ignorées. Elle nous rappelle que derrière chaque cicatrice, chaque plainte murmurée, se cache une histoire inachevée, une quête de d’accomplissement et de réconciliation.
Dans ce cheminement, le symptôme n'est plus ce monstre qu'il faut abattre, mais un messager fidèle qui frappe à la porte de notre cœur, porteur d’une sagesse ancienne et oubliée. L’être, dispersé dans le labyrinthe du temps, aspire à retrouver son unité, et c’est par l'accueil de ces fragments égarés que l'âme se reconstruit. Chaque douleur devient une étoile dans la constellation de notre histoire, chaque faille une porte ouverte vers la complétude. La maïeusthésie se dresse alors comme l’écho bienveillant de cette rencontre avec soi-même, où l’on ne cherche plus à effacer, mais à écouter et embrasser l’intégralité de son existence.
Ainsi, l’homme qui se pensait brisé redécouvre qu’il est entier, non par la force de sa volonté, mais par la tendre écoute de son passé. Les parts oubliées s’intègrent, les blessures se transforment en chemins de lumière. La maïeusthésie, tel un souffle divin, invite à l’harmonie, non dans l’absence de conflits, mais dans la reconnaissance de chaque note dissonante, de chaque accord imparfait. C’est là, dans cette chaleur retrouvée, que l’homme devient un univers complet, embrassant à la fois ses ombres et ses lumières, pour renaître à lui-même avec une sérénité infinie."
2 ) La Maïeusthésie selon Lao TSEU (550 avant J.C.)
La maïeusthésie est comme l’eau, souple et fluide, qui s’écoule doucement dans les replis les plus profonds de l’âme. Elle ne force rien, ne contraint rien, mais s'insinue là où l’esprit a dressé des barrières, là où le cœur a refusé d’aller. Dans le silence de l’écoute, elle invite à accueillir sans jugement ce qui a été perdu, à reconnaître les fragments dispersés du soi, comme un ruisseau qui recueille les gouttes de pluie. Il ne s’agit pas de chasser la douleur ou de fuir les symptômes, mais d’embrasser leur présence comme on accueille une vieille amie, venue nous enseigner le chemin de l’unité.
Le sage sait que la souffrance n'est pas une ennemie, mais une part du grand flux de la vie. Elle est un écho de ce qui a été mis de côté, une voix douce qui appelle à revenir au centre. La maïeusthésie nous montre que ce qui est fragmenté n’est jamais vraiment séparé ; chaque partie est reliée au Tout, et ce qui semble brisé peut être réuni par l’écoute attentive. Lorsque nous cessons de vouloir guérir à tout prix et que nous apprenons à simplement être présents, alors ce qui était dans l’ombre rejoint la lumière, naturellement, comme le jour suit la nuit.
Ainsi, en laissant émerger ce qui doit émerger, sans résistance, l’être retrouve son entièreté. La maïeusthésie est ce souffle tranquille qui nous enseigne à accueillir le courant de la vie en nous, à ne rien rejeter, à ne rien forcer. Lorsque chaque part de soi est reconnue et honorée, la paix s’installe. C’est là, dans cette harmonie retrouvée, que l’âme peut enfin reposer, fluide et libre, en équilibre avec l’univers tout entier.
3 ) Qu'est ce que la Maïeusthésie selon PLOTIN (270 après J.C.)
La maïeusthésie, en son essence, est une voie de retour vers l’Unité originelle de l’âme, un processus par lequel l’individu se reconnecte à sa propre plénitude. Chaque être est une émanation de l’Un, et cependant, par les affres de l’existence et les chocs du monde sensible, des parts de l’âme se trouvent comme éclipsées, projetées dans l’oubli. C’est par cette dissociation, par cette perte de soi-même, que surgissent les douleurs et les symptômes qui voilent la vérité de notre être. Mais la maïeusthésie n’est point une tentative de fuir ces manifestations, elle les accueille comme des reflets imparfaits de la Lumière qui cherche à se manifester à travers nous.
Le processus d’intégration que propose la maïeusthésie n'est pas une lutte contre le multiple, mais une intégration du multiple en vue de rétablir l’Unité. Chaque part de soi qui se présente, chaque fragment égaré, est en réalité porteur d’une vérité cachée, d’un reflet de l’Intellect divin. En reconnaissant ces parts non comme des erreurs à corriger, mais comme des éclats de la même lumière intérieure, l'âme commence à remonter vers sa source. C’est par l’accueil bienveillant et la reconnaissance silencieuse que se fait cette ascension, ce retour de l’âme vers sa plénitude originelle.
Ainsi, la maïeusthésie agit comme une contemplation, une méditation active sur les mouvements intérieurs de l’âme. Elle guide l’individu à transcender les apparences douloureuses, à voir au-delà des symptômes pour retrouver la cohérence de son être. L’âme, réintégrant ses parties éparses, se rappelle qu’elle n’a jamais été véritablement divisée, mais simplement voilée aux yeux de la conscience. Et en retrouvant cette unité intérieure, l’âme s’élève, se libère des chaînes de la multiplicité, pour se rapprocher de l’Un, source de toute harmonie et de toute paix.
4 ) La Maïeusthésie selon son fondateur : Thierry TOURNEBISE (1951)
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En guise de remerciement à Thierry Tournebise pour son oeuvre magnifique, je terminerai par cette citation d' Henri Bergson (philosophe - 1859-1941)
Des grands hommes :
"Pourquoi les grands hommes de bien ont-ils entrainé derrière eux des foules ? Ils ne demandent rien, et pourtant ils obtiennent. Ils n'ont pas besoin d'exhorter, ils n'ont qu'à exister, leur existence est un appel."
Chaleureusement
Priscillia LAMBERT
Elève de Thierry Tournebise depuis 2010
Formatrice en maïeusthésie et fondatrice de l'Ecole de Maïeusthésie à Montpellier et en Ligne
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